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Communiqué International

Une coalition d’une trentaine de collectifs suisses affichent leur soutien au luttes féministes en Autriche

Six camarades ont été arrêté-es en Autriche et inculpé-es d’organisation criminelle pour avoir prétendument coloré les murs des bureaux des partis au pouvoir le FPÖ et le ÖVP.

“Ni una menos”, “Mur des féminicides” ou “Notre colère sur vos murs” font partie des messages laissés sur les murs en réponse aux féminicides survenus en Autriche ces derniers mois. Comme partout ailleurs, la violence patriarcale est un danger mortel pour les femmes et les personnes queer dans la société autrichienne. En février de cette année, cinq féminicides ont été commis en une seule journée. En 2023, 42 féminicides ont été reportés en Autriche. En 2024, déjà 21 femmes ont déjà été arrachées à la vie par des féminicides. Chacune d’entre elles devrait encore être avec nous!

Nous, les organisations soussignées, déclarons notre solidarité totale avec les six camarades sont victimes de répression sous forme de perquisitions, de menaces avec des armes à feu lourdes et d’arrestations. Ces attaques s’inscrivent dans une longue tradition de répression et d’intimidation de la part de l’État à l’encontre des personnes qui se battent pour la justice sociale, la solidarité et contre les inégalités.

Ce qui s’est passé à Innsbruck montre une fois de plus comment les personnes qui s’expriment de manière critique vis-à-vis des structures de pouvoir existantes sont criminalisées. Les perquisitions, les arrestations et la confiscation d’objets personnels ne sont pas seulement une attaque contre les individus concernés, mais aussi contre toutes les personnes qui s’engagent pour une société plus juste et plus solidaire.

Sur ordre du parquet d’Innsbruck, des unités spéciales masquées et lourdement armées ont effectué des perquisitions dans plusieurs appartements ainsi que dans le local de gauche « Il Corvo ». Lors de l’intervention, des personnes ont été menacées par des armes lourdes, des chiens renifleurs ont été utilisés, toutes les portes des appartements ont été forcées et celles des chambres qui étaient fermées ont été enfoncées. L’ensemble de l’intervention a été documenté en vidéo.

L’État autrichien déploye une telle violence pour s’attaquer à de la peinture sur des bâtiments qui rend visible l’épidémie totalement ignorée de violence patriarcale et de féminicides. La peinture sur les murs n’a pas blessé ou menacé une seule personne, au contraire, elle attire l’attention sur la violence quotidienne contre les femmes et les personnes queer. Et l’attention du public est absolument nécessaire si nous voulons empêcher d’autres féminicides! L’État, quant à lui, exerce une violence directe et une répression contre les activistes, au lieu de consacrer des moyens et des ressources à la prévention de la violence et des féminicides. A cet égard, nous considérons que la réaction disproportionnée de la police face aux actions contre les féminicides sont aussi l’expression de la peur, car le gouvernement autrichien sait qu’il est coresponsable de chacun de ces féminicides. Chaque jour ou le gouvernement continue de maintenir en place un système de domination patriarcal, il se rend coupable de fémincide. Résister à ce système par tous les moyens qui sont à notre disposition est légitime et nécessaire.

L’histoire des mouvements (queer)féministes montre que l’État exerce une forte répression contre les personnes qui luttent pour un monde sans violence. Mais l’histoire montre aussi l’importance d’être uni-es pour s’opposer à cette violence. À une époque où les injustices sociales et les crises écologiques s’aggravent, il est essentiel que nous ne nous laissions pas intimider par la répression étatique. Nous nous tenons côte à côte avec les camarades concerné-es et ne nous laissons pas diviser ou réduire au silence par ces attaques. Notre lutte commune contre la violence patriarcale, l’exploitation, l’oppression et les politiques arbitraires de l’État continuera.

Nous exigeons l’arrêt immédiat de toutes les enquêtes contre les militant-es concerné-es, ainsi que la restitution de tous les objets confisqués. En outre, nous condamnons la répression systématique qui vise les mouvements sociaux, les activistes et les personnes qui s’expriment de manière critique vis-à-vis de l’État.

Les années passées ont montré que les gouvernements et les États ne contribuent pas volontairement à mettre fin au système patriarcal. Au vu des chiffres élevés des féminicides et de la violence patriarcale, nous ne pouvons pas nous contenter de demander gentiment, nous devons lutter ensemble pour un monde féministe. Nous appellons toutes les organisations sociales et démocratiques à se mobiliser et faire entendre leur voix contre cette criminalisation sans précédent du mouvement féministe en Autriche.

En solidarité avec toutes celles et ceux qui luttent pour un monde meilleur!

Signataires

– Collectif féministe Valais

– Feministisches Streikkollektiv Zürich

– Migrant Solidarity Network

– Offensive gegen Feminizide/ Offensive contres les féminicides

– Ni una menos-Kollektiv Zürich

– Solidarisches Bündnis Bern

– Megafon

– Berns revolutionäre Jugend

– NoWef Winterquartier Bern

– frau-kunst-politik e.V. München

– Nous Serons Le Feu

– Bewegung für den Sozialismus Zürich

– Ni una menos Basel

– AKuT 

– Feministisches Kollektiv Thun-Berner Oberland

– Fédération Libertaire des Montagnes

– Grève du Climat Neuchâtel

– Klimastreik Bern

– Projet Evasion

– Verein Klimaprozesse (Bern)

– Bewegungsfreiheit für alle!

– Queers for Palestine Bern

– JUSO Schweiz

– Bibliothèque éco-féministe de Bienne, La Bise

– Orghan

– Feministischer Salon Schaffhausen

– Sex Workers Collective

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International

Manifestations après quatre féminicides en Turquie

Ces derniers jours, quatre meurtres brutaux de femmes ont eu lieu en Turquie. Bedriye Işık a été tuée à Amed par son mari, l’auteur était un caporal de l’armée turque. A Mersin-Mezitli, Sonay Öztürk a été étranglée par son amant présumé. Enfin, un double féminicide à Istanbul suscite une grande horreur : Le même auteur assassine Ayşenur Halil et Ikbal Uzuner. L’auteur avait démembré Ikbal avant de se jeter lui-même du haut des remparts. Il était déjà connu des services de police et avait séjourné plusieurs fois dans des institutions psychiatriques. Il avait déjà tenu des propos violents envers les femmes par le passé.

Selon la plateforme « Nous arrêterons les féminicides» (KCDP), 292 femmes ont déjà été assassinées en Turquie cette année. Il ne se passe donc pas un seul jour en Turquie sans qu’un féminicide ne soit commis, sans même compter les cas de tentatives de féminicide. De plus, nous devons partir du principe qu’il existe un chiffre noir de violences dont les médias ne parlent pas.

Les cas ont déclenché une vague de manifestations qui se sont également dirigées contre le gouvernement et la police. La police en particulier n’offre aucune protection aux personnes concernées, les plaintes sont ignorées et les personnes concernées ne sont pas prises au sérieux. L’État turc participe également à l’oppression patriarcale. Ce n’est qu’en 2021 que la Turquie s’est retirée de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (également connue sous le nom de Convention d’Istanbul) par un décret du président turc Recep Tayyip Erdoğan, au motif qu’elle nuit à l’unité de la famille et favorise les divorces. La plateforme KCDP, fondée par des familles de victimes de fémicide et des femmes issues de différentes organisations, a fait l’objet d’une procédure d’interdiction en 2022, car les autorités turques estiment qu’elle agit « contre la loi et la morale ».

Nous voulons envoyer notre force et notre solidarité à nos sœurs en Turquie, qui s’opposent jour après jour au système patriarcal malgré toute répression, malgré toute violence. Ces cas montrent que toute protestation est nécessaire, que ce soit en Suisse, en Turquie ou ailleurs. Ensemble, nous pouvons changer le monde !

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International

Justice pour Sonya

Dans l’Illinois, un policier a assassiné une femme noire, Sonya Massey, dans son propre appartement, après qu’elle eut appelé les secours pour un cambriolage. Les images de la bodycam montrent qu’il n’y avait aucun danger pour les policiers. Les coups de feu qui ont tué Sonya ont été tirés alors qu’elle était déjà à genoux sur le sol. Environ mille personnes meurent chaque année aux États-Unis à cause de la violence policière. 30 à 40 % des personnes tuées sont noires, et la violence touche presque toujours des personnes vivant dans la pauvreté.

Le meurtre de Sonya Massey n’est pas un cas isolé. Il s’agit d’un féminicide d’État et d’un meurtre policier raciste. Les personnes noires et indigènes ne vivent pas seulement aux États-Unis sous le coup d’une inégalité systématique depuis la colonisation. Selon les statistiques, les femmes indigènes sont particulièrement exposées aux féminicides et les auteurs restent impunis, les meurtres invisibles. Les causes de la violence sont également étroitement liées aux institutions de l’État. Beaucoup de féminicides sont commis par des policiers, souvent avec leurs armes de service. Aux Etats-Unis notamment, où la « ségrégation raciale » n’a été abolie qu’en 1964, le racisme et la pensée coloniale sont profondément enracinés dans les structures de l’Etat.

Des statistiques sont disponibles pour l’Argentine, ou environ 13 % des féminicides qui ont lieu chaque jour sont des meurtres commis par des policiers. C’est pourquoi les protestations des proches et des activistes sont souvent dirigées contre la violence policière. Souvent, les auteurs sont déjà connus, dénoncés par des partenaires. Mais rien ne se passe, il n’y a pas de sanctions pour les auteurs, et de futurs actes de violence ne sont pas empêchés. Dans ce système profondément violent et patriarcal, les femmes noires et indigènes ainsi que les personnes queers ne méritent pas d’être protégées.

Dans le monde entier, les victimes de la violence patriarcale luttent ensemble pour leur vie et pour un monde meilleur !
Nous demandons justice pour Sonya Massey !

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International Non classé

Liberté pour Maja et toustes les antifascistes!

Maja est un.e militant.e antifasciste accusé.e d’avoir participé à une action antifasciste à Budapest. L’action visait les nazis qui se réunissent chaque année en février en Hongrie pour commémorer les SS. Le gouvernement allemand vient d’extradier Maja vers la Hongrie, ou Maja risque une longue peine de prison dans des conditions difficiles, et cela contre la décision du tribunal.
L’autodéfense féministe signifie également se mobiliser pour empêcher la montée du fascisme en Europe, qui menace l’existence des personnes queer, des personnes migrantes des femmes et des militant.es pour la justice sociale. En effet, pendant que le gouvernement allemand poursuit les militants antifascistes, les néonazis s’organisent et s’arment. Des camps d’asile sont régulièrement attaqués sans qu’aucune enquête ne soit menée.

En tant que personne non-binaire, Maja est exposé.e à la violence du gouvernement d’extrême droite d’Orbàns et à sa politique de haine contre les personnes LGBTQI+.

Maja est un.e militant.e antifasciste accusé.e d’avoir participé à une action antifasciste à Budapest. L’action visait les nazis qui se réunissent chaque année en février en Hongrie pour commémorer les SS. Le gouvernement allemand vient d’extradier Maja vers la Hongrie, ou Maja risque une longue peine de prison dans des conditions difficiles, et cela contre la décision du tribunal. L’autodéfense féministe signifie également se mobiliser pour empêcher la montée du fascisme en Europe, qui menace l’existence des personnes queer, des personnes migrantes des femmes et des militant.es pour la justice sociale. En effet, pendant que le gouvernement allemand poursuit les militants antifascistes, les néonazis s’organisent et s’arment. Des camps d’asile sont régulièrement attaqués sans qu’aucune enquête ne soit menée. En tant que personne non-binaire, Maja est exposé.e à la violence du gouvernement d’extrême droite d’Orbàns et à sa politique de haine contre les personnes LGBTQI+.Nous envoyons toute notre solidarité à Maja, ses proches et ses ami.es. L’antifascisme n’est pas un crime. L’autodéfense contre le fascisme et la violence machiste est légimite et nécessaire. Nous envoyons toute notre solidarité à Maja, ses proches et ses ami.es. L’antifascisme n’est pas un crime. L’autodéfense contre le fascisme et la violence machiste est légimite et nécessaire.

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Communiqué International

Pour le 8 mars : appel queer et féministe pour stopper le génocide à Gaza

Le gouvernement d’extrême droite israélien organise un génocide contre le peuple palestinien à Gaza. Plus de 30’000 personnes ont été assassinées, parmi elles plus de 70% de femmes et d’enfants. Après cinq mois d’horreurs, des enfants meurent de faim chaque jour. Une famine organisée par Israël qui empêche les containers de nourriture d’entrer à Gaza.

Ces violences n’ont pas commencé le 7 octobre mais sont la continuation de plus de 75 ans d’expansion coloniale soutenue par tous les gouvernements occidentaux. Ce système d’exploitation coloniale est brutalement lié à l’exploitation capitaliste et patriarcale. Dans ce contexte, la lutte de libération de genre est intrinsèquement liée à la lutte pour la libération nationale palestinienne. Notre engagement féministe nous confronte sans cesse aux relations de pouvoir et à l’exploitation systémique qu’elles engendrent. Notre combat contre le système patriarcal ne peut se mener sans combattre les autres systèmes d’oppression.

Pour ces raisons, à l’occasion du 8 mars, nous appelons toutexs les militantexs queer et féministes à répondre a l’appel de Queers in Palestine et des mouvements des femmes palestiniennes à affirmer leur solidarité avec le peuple palestinien et à exiger que des sanctions soient prises contre Israël.

Nous appelons à défendre la vision de Jewish Voice for Peace selon laquelle en s’organisant on peut démanteler les institutions et les structures qui entretiennent l’injustice et faire naître à leur place quelque chose de joyeux et de vivifiant.

Enfin, nous appelons à soutenir la campagne Shut Elbit down. Elbit est l’un des plus importants fournisseurs de l’armée israélienne qui affirme travailler sans relâche pour soutenir l’offensive sur Gaza et avec qui l’armée Suisse entretient des relations commerciales.

La lutte contre les violences patriarcales est internationale !

Pour un cessez-le feu immédiat Gaza, la fin du blocus et de la colonisation de la Palestine!

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Action International

Solidarité avec la Paléstine – Ceasefire Now !

Les puissances occidentales se sont tues lorsque l’État israélien a mis en place un système d’apartheid en Cisjordanie. Elles continuent de soutenir le massacre de l’État israélien dans la bande de Gaza et dans son incitation à la haine raciale contre le peuple palestiniens!

Solidarité avec le peuple de Palestine ! Cessez le feu maintenant!
Contre le colonialisme et l’apartheid ! Contre le racisme et l’antisémitisme !

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International

Solidarité avec les femmes qui résistent aux disparitions forcées au Balochistan

Les femmes mènent un soulèvement sans précédent au Balochistan. Le 23 novembre, la mort tragique de Balaach Mola Bakhsh, un jeune homme de 24 ans victime d’une disparition forcée par la police pakistanaise, a suscité l’indignation au Balochistan. Les manifestant-es ont entamé une marche, à laquelle se sont jointes des femmes qui avaient perdu leur fils, leur frère ou leur partenaire de la même manière. Un cortège qui aparcouru 1’600 km jusqu’à Islamabad, la capitale, pour défier les autorités pakistanaises et demander justice. Leur marche a fait l’objet d’une répression sévère, la police les arrêtant à de nombreuses reprises, blessant plusieurs personnes et en arrêtant des dizaines d’autres. Mais la détermination des manifestant-es n’a pas faibli et leur sit-in de protestation se poursuit malgré les attaques.
La violence patriarcale prend de nombreuses formes selon les régions et les époques. Au Balochistan, les intérêts impérialistes occidentaux, le colonialisme pakistanais et le patriarcat se combinent en un monstre assoiffé de sang qui opprime le peuple sans limites. Il est bien établi que les conflits touchent de manière disproportionnée les femmes et les enfants, exacerbant les inégalités et les rendant plus susceptibles de subir des violences patriarcales et de ne pas avoir accès aux services médicaux.

Mais malgré toutes les menaces auxquelles elles sont confrontées, les femmes baloches ne baissent pas les bras et n’acceptent pas d’être considérées uniquement comme des victimes. Elles ont pris la résistance dans leur main comme un devoir. Elles n’ont peur de rien et suivent les pas de Karima Baloch, assassinée en 2016 au Canada où elle fuyait les menaces de l’État pakistanais.


Les femmes unies sont une menace pour l’État patriarcal, et les femmes baloches comme d’autres femmes de la région nous montrent la voie vers un monde libéré des oppressions !


Pour plus d’informations sur la résistance des femmes au Balochistan, suivez :
@mahrangbaloch_
@sammideen
@balochwomenforum

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International

Féminicides commis par l’État turc

L’État turc continue de commettre des crimes de guerre et de bombarder l’Administration démocratique autonome de la région du nord et de l’est de la Syrie. Les infrastructures civiles telles que les installations d’approvisionnement en énérgie ont été particulièrement visées par les frappes aériennes turques ces derniers mois, privant ainsi des milliers de personnes d’électricité, de chauffage ou d’eau. Hier, l’imprimerie Sîmav, à l’ouest de Qamişlo, a également été bombardée, tuant 4 personnes. Parmi elles se trouvait Bêrîvan Zubêr, qui travaillait dans l’imprimerie. L’État turc ne cesse de s’attaquer en particulier aux lieux où les femmes s’organisent et commet des féminicides!

Nous condamnons ces attaques et nos pensées vont vers Bêrivan et vers toutes les autres femmes qui ont perdu la vie à cause de ce barbarisme.

Nous nous opposons à ces meurtres d’État, notre lutte est internationaliste!

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Communiqué Féminicide International

Un enfant sain du patriarcat

« Il n’est pas un monstre, il est un enfant sain du patriarcat, de la culture du viol. Le féminicide est un meurtre d’État, parce que l’État ne nous protège pas. »


Ce sont les mots de la sœur d’une femme tuée en Italie samedi passé. Elle les a prononcés face aux médias qui les ont relayés jusqu’en Suisse. Quelle belle et forte manière de garder haut le nom de ta sœur assassinée ! Nous sommes de tout cœur avec toi et tes proches.
Encore bien trop souvent, les médias et la société représentent les auteurs de violence patriarcale comme des gens sympas, normaux, tranquilles, polis… ou comme « un fils parfait », selon le père du tueur de samedi passé, dans le cerveau duquel « quelque chose a dû exploser ».


Tant que la violence patriarcale est présentée comme quelque chose de malade, d’anormal, de monstrueux et ces actes comme des événements extraordinaires et isolés, il semble qu’on ne peut rien faire contre et que personne n’en porte la responsabilité. Le contraire est vrai : cette violence est produite par un système (le patriarchat) et par une culture. Changeons ce système, changeons cette culture pour arrêter toute cette violence !!


Solidarité avec les proches de Giulia, solidarité avec les proches de toutexs les victimes de féminicides !

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International

Premier anniversaire de la mort de Jîna Mahsa Amini

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de la mort de Jîna Mahsa Amini, une femme kurde assassinée le 16 septembre 2022 par la police des mœurs iranienne sous prétexte que son foulard n’était pas porté correctement. Ce féminicide d’Etat a provoqué de grandes manifestations féministes au Kurdistan, qui se sont rapidement étendues à l’Iran et au monde entier, et qui se poursuivent encore aujourd’hui. Partout dans le monde, des femmes, des personnes du mouvement LGBTQ ainsi que des travailleuses et des travailleurs sont descendu-es dans la rue pour lutter contre le régime iranien, mais aussi et surtout contre l’oppression sexiste et pour l’autodétermination de leur propre corps.

Nos pensées vont vers Jîna et vers toutes les personnes assassinées, menacées, arrêtées, blessées ou persécutées par les lois discriminatoires du régime iranien (et de tous les autres États) !

Dans notre lutte, vous continuez à vivre !

ژن، ژیان، ئازادی
Jin, Jiyan, Azadî