

Maja est un.e militant.e antifasciste accusé.e d’avoir participé à une action antifasciste à Budapest. L’action visait les nazis qui se réunissent chaque année en février en Hongrie pour commémorer les SS. Le gouvernement allemand vient d’extradier Maja vers la Hongrie, ou Maja risque une longue peine de prison dans des conditions difficiles, et cela contre la décision du tribunal.
L’autodéfense féministe signifie également se mobiliser pour empêcher la montée du fascisme en Europe, qui menace l’existence des personnes queer, des personnes migrantes des femmes et des militant.es pour la justice sociale. En effet, pendant que le gouvernement allemand poursuit les militants antifascistes, les néonazis s’organisent et s’arment. Des camps d’asile sont régulièrement attaqués sans qu’aucune enquête ne soit menée.
En tant que personne non-binaire, Maja est exposé.e à la violence du gouvernement d’extrême droite d’Orbàns et à sa politique de haine contre les personnes LGBTQI+.
Nous envoyons toute notre solidarité à Maja, ses proches et ses ami.es. L’antifascisme n’est pas un crime. L’autodéfense contre le fascisme et la violence machiste est légimite et nécessaire. Nous envoyons toute notre solidarité à Maja, ses proches et ses ami.es. L’antifascisme n’est pas un crime. L’autodéfense contre le fascisme et la violence machiste est légimite et nécessaire.
A notre soeur assassinée, nous porterons ta voixEli était Dominicaine, elle avait peut-être des soeurs, elle avait des ami_es, une famille. Le vendredi 19 mars elle était chez son compagnon à Bussigny. Il était policier, il l’a tuée. On portera sa voix qui s’est tue à jamais. Pour crier “pas une de plus”. Pour demander justice pour elle et toutes les autres femmes tuées parcequ’elles étaient des femmes dans une société patriarcale. Une voix pour dire que l’Etat et la police font partie du problème, pas de la solution.
22 féminicides recensés sans parler de toutexs celles qui ont survécu à cette violence patriarcale. Le Pavillon de Bienne en est violet de rage. Il faut que cette violence cesse et que justice soit rendue aux victimes et leur entourage.
Autorités législatives, policières, judiciaire, services sociaux : protégez enfin sérieusement nos sœurs ! Les médias doivent également mentionner la violence structurelle plutôt que de banaliser les féminicides en les déguisant en drames conjugaux. Ne détournons plus jamais les yeux et agissons !
La veille de la grève féministe, le Pavillon de Bienne a été repeint en violet et les dates des féminicides commis depuis un an ont étés inscrits dans la pierre afin d’honorer la mémoire des victimes.
Face aux féminicides nous ne nous tairons jamais. Si vous prenez l’une d’entre nous, nous riposterons toutes !
NI UNA MENOS !