Le jeudi 30 mai, nous rendons hommage à cellesx qui ne sont plus parmi nous, aux survivantexs et aux proches des victimes. Nous nous prenons la place du marché à Bâle parce que nous sommes en colère. En colère parce qu’un nouveau féminicide a eu lieu, le huitième en 2024. Aucun de ces FÉMINICIDES n’était un cas isolé, ils ne sont que la pointe de la violence structurelle qui se fonde sur le patriarcat. Ce ne sont pas des crimes passionnels, ce ne sont pas des drames familiaux, ce sont des FÉMINICIDES ! Venez toutexs et touxs le 30 mai à 19h00 sur la place du marché ! Venez en groupes, apportez des pancartes et des banderoles. La manifestation n’est pas autorisée ! La masculinité toxique et d’autres comportements toxiques et discriminatoires ne seront pas tolérés.
Qu’est-ce qui peut faire que les féminicides et autres meurtres patriarcaux ne soient pas enregistrés en tant que tels ? En raison du racisme structurel, de la transphobie et de la queerphobie, des personnes passent à travers les mailles du système et sont rendues invisibles par l’État et aussi dans la société.
Nous, Ni Una Menos Bâle, appelons à manifester, en plus des commémorations que nous organisons après chaque féminicide. Le problème des meurtres patriarcaux est plus important qu’il n’y paraît. La manifestation du 6 avril vise à donner de la visibilité à la violence patriarcale qui est passée sous silence.
Descendons ensemble dans la rue le 6 avril. Nous nous rappelerons de tous les meurtres patriarcaux pour lesquels nous ne pouvons pas organiser de manifestations commémoratives. De la tristesse à la colère, de la colère à la résistance.
La manifestation sera autorisée et ouverte à tous les genres. La masculinité toxique ne sera pas tolérée.
En cette journée internationale de lutte féministe, nous descendons également dans la rue à Zurich pour rendre visible la violence patriarcale quotidienne.
Nous exprimons haut et fort notre colère et notre tristesse – pour les personnes assassinées, les survivantexs, les proches qui restent,
pour la liberté et pour la vie.
Nous voulons rendre visible la place NiUnaMenos comme un lieu de résistance contre les féminicides :
Passez, apportez un message (par exemple un slogan militant, un poème) que nous pourrons plastifier et afficher sur une grille. Laissez libre cours à votre créativité pour exprimer notre tristesse pour les vies détruites, notre solidarité les unexs envers les autres.
Ensemble pour un avenir libéré des féminicides et du patriarcat ! Nous nous battons et nous nous solidarisons avec toutes les féministes d’ici au Rojava, de la Palestine à l’Iran, de l’Argentine au Kenya.
Le 3 février, nous descendrons dans la rue pour rendre les féminicides visibles et audibles. Toutes les deux semaines, une femme est tuée en Suisse en raison de son sexe.
L’ignorance de l’État et des médias laisse entendre que les féminicides sont des cas isolés. On assiste à une inversion coupable-victime & les féminicides sont rejetés comme des affaires de famille.
C’est faux. Les féminicides sont la pointe de la violence patriarcale et sont systématiques. Le féminicide est la conséquence du prétendu pouvoir patriarcal.
Nous devons rendre les féminicides visibles MAINTENANT. Nous devons nommer MAINTENANT les meurtres de femmes pour ce qu’ils sont : FEMINICIDES.
Organisez-vous et devenez actives contre les féminicides.
Commémorons ensemble toutes les femmes qui sont tuées et blessées à cause de la violence patriarcale. Solidairement, nous sommes aux côtés detoutes les personnes concernées & luttons contre le système qui prend tant de vies de personnes finta.
Manifestation de soutien :
03.02.24 à 17:00 sur la place Ni-Una-Menos (anciennement Helvetiaplatz), ouvert à tous les genres.
Prochaine réunion :
31.01.24 à 19:00 au Kasama (ouvert aux Flintaq+), aucune connaissance préalable nécessaire.
Venez nombreuses, faites du bruit & nommez ce qui doit être nommé : FÉMINICIDES.
Le jeudi 18 janvier, nous rendons hommage à cellesx qui ne sont plus parmi nous, aux survivantexs et aux proches des personnes décédées. Nous nous prenons la Marktplatz à Bâle parce que nous sommes en colère. En colère parce que des féminicides ont à nouveau eu lieu, le 19e et le 20e en 2023. Aucun de ces FÉMINICIDES n’était un cas isolé, ils ne sont que la pointe de la violence structurelle qui se fonde sur le patriarcat. Ce ne sont pas des délits relationnels, ce ne sont pas des drames familiaux, ce sont des FÉMINICIDES !
Venez toutexs le 18 janvier à 19h00 sur la Marktplatz de Bâle !
Organisez vous avec des personnes de confiance pour venir ensemble, apportez des pancartes et des banderoles. La manifestation n’est pas autorisée !
La masculinité toxique et d’autres comportements toxiques et discriminatoires ne seront pas tolérés.