
Le 1er octobre, une femme de 30 ans a été victime d’un féminicide à Embrach dans le canton de Zurich.
Elle a été agressée par un homme qui l’a blessée si grièvement qu’elle est décédée à l’hôpital le soir même.
Les médias parlent d’une femme décédée suite à une dispute. Une dispute c’est deux points de vues qui s’opposent dans un rapport d’égalité. Quand par ses propos ou ses comportements, une personne veut contrôler et détruire une autre personne, quand il y a un rapport de domination c’est une agression. Écrire qu’une personne est décédée lors d’une dispute ça donne l’impression que les deux parties sont fautives.
Les féminicides ne sont pas des actes de violences isolés. Ils s’inscrivent dans ce qu’on appelle un continuum féminicidaire, l’ensemble des violences qui participent à l’objectification et l’anéantissement des femmes et de toutes les personnes sexisées.
On vit dans une société qui permet cette violence et elle nous concerne toutexs.
La jeune femme tuée à Embrach aurait pu être notre sœur, notre amie ou notre voisine. On pense à elle et on veut se souvenir d’elle. Continuer de lutter contre les féminicides et les violences patriarcales c’est notre façon d’honorer sa mémoire.