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Action Communiqué Féminicide

Justice pour Eli, justice pour touteXs

Pour une vraie stratégie de lutte contre les féminicides

Depuis le début de l’année en Suisse, la violence machiste a tué au moins 13 femmes. 13 féminicides documentés parmi d’autres qui ont peut-être étés classés dans les faits divers. Pour ces femmes et pour toutes les survivantes, nous exigeons que justice soit faite. Le scandale des féminicides et des situations de violence machistes qui les précèdent doivent être enfin prises au sérieux par les différentes autorités de ce pays.

Evangelista Manon Moreno (Eli) a été assassinée par son compagnon, un policier le 19 mars 2020 à Bussigny. Ce ne fut pas un drame conjugal, mais un assassinat rendu possible par une société machiste et raciste. Nous voulons que justice lui soit rendue, que l’Etat assume sa responsabilité dans ce meurtre, qu’il adopte les mesures nécessaires à tous les niveaux de la société pour que la violence machiste soit combattue partout.

Aujourd’hui nous étions sur la place fédérale car le parlement doit se prononcer sur une proposition de Tamara Funiciello. Elle demande que les féminicides soient recensés afin de pouvoir prendre des mesures légales. Les meurtres passionnels n’existent pas, on ne tue pas par amour! Si l’Etat ne nous protège pas, nous devons nous défendre nous-mêmes et nous le ferons.

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Féminicide à Bussigny – Justice pour Eli

A notre soeur assassinée, nous porterons ta voixEli était Dominicaine, elle avait peut-être des soeurs, elle avait des ami_es, une famille. Le vendredi 19 mars elle était chez son compagnon à Bussigny. Il était policier, il l’a tuée. On portera sa voix qui s’est tue à jamais. Pour crier « pas une de plus ». Pour demander justice pour elle et toutes les autres femmes tuées parcequ’elles étaient des femmes dans une société patriarcale. Une voix pour dire que l’Etat et la police font partie du problème, pas de la solution.

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Le Pavillon de Bienne est violet de rage

Depuis le 14 juin de l’année passée, 22 femmes au moins ont été tuées par leur compagnon, leur ex, leur frère, leur fils, ou parfois un inconnu.

22 féminicides recensés sans parler de toutexs celles qui ont survécu à cette violence patriarcale. Le Pavillon de Bienne en est violet de rage. Il faut que cette violence cesse et que justice soit rendue aux victimes et leur entourage.
Autorités législatives, policières, judiciaire, services sociaux : protégez enfin sérieusement nos sœurs ! Les médias doivent également mentionner la violence structurelle plutôt que de banaliser les féminicides en les déguisant en drames conjugaux. Ne détournons plus jamais les yeux et agissons !
La veille de la grève féministe, le Pavillon de Bienne a été repeint en violet et les dates des féminicides commis depuis un an ont étés inscrits dans la pierre afin d’honorer la mémoire des victimes.
Face aux féminicides nous ne nous tairons jamais. Si vous prenez l’une d’entre nous, nous riposterons toutes !
NI UNA MENOS !